contes...

Je ne trouve le temps de lire que pendant les vacances... Alors cet été, j'ai fini "légendes rustiques" de George Sand. C'est un auteur que j'ai redécouvert, car au lycée, je me sentais très proche de sa personnalité, mais ses écrits me barbaient franchement... J'ai bien aimé ses contes du Berry; elle a essayé de les restituer tels qu'ils étaient dans la tradition orale paysanne.
Ensuite, nous sommes allés visiter un petit marché artisanal corse perdu dans la montagne, et là, j'ai rencontré un auteur corse, qui a écrit "Contes et légendes de Corse"; nous avons discuté un moment et il m'a dédicacé son livre. Je l'ai littéralement avalé (le livre) et j'avais ensuite l'impression de rêver en Corse. J'attends que la copine à qui je l'ai prêté la seconde semaine me le rende pour vous écrire le nom de l'auteur sans faute.

Sylvie, un de mes premiers souvenirs de vraie lecture de "grande fille", je devais avoir 10 ans, et c'était "la mare au diable" et "la petite Fadette", que ma maman m'avait offert, elle avait adoré quand elle était petite...
Depuis j'ai toujours eu une grande tendresse pour le prénom "Landry"...
Et George Sand çà me fait toujours pensé à ma maman maintenant...

Je pense en effet que je lirai d'autres livres, en ce moment, j'ai surtout besoin "d'autenthique"...

Il y a très longtemps (près de 25 ans), nous sommes allés à Gargilesse, chez George Sand. Je ne sais toujours pas si c'est mon imagination ou la réalité, mais il y avait quelque chose dans l'atmosphère, dans la lumière. Je n'étais plus touriste, mais j'étais de là-bas.
Je ne connais pas la Corse, ni ses contes , nous comptons sur toi Sylvie....
Marianne

Un feuilleton sera nécessaire alors: sacrés Corses! une forêt de préjugés les entoure, largement relayés par les médias qui ne relatent que le négatif. Mais quand on plonge au coeur de la Costa Verde (côte est, la moins touristique, la plus sauvage), on rencontre des gens farouchement attachés à leur identité et à leur nature. Et si vous avez le malheur de vous intéresser à eux et d'essayer de comprendre, ils deviennent intarissables et vous font découvrir tous leurs trésors... C'est le cas de l'auteur du livre... et d'autres (surtout des vieux Corses) que nous avons rencontrés. Et ensuite, oui Marianne, là aussi, entre imagination et réalité... Faut dire aussi que j'avais laissé mon esprit cartésien au placard, ça aide et ça fait du bien!

Ca c'est normal, c'es quand les gens ne connaissent rien qu'ils en racontent le plus, surtout les journalistes... Je suis sure qu'ils sont capables d'écrire une dépêche sur un pays où ils n'ont jamais foutu les pieds !!

Quand j'étais en stage en Irlande du Nord, c'est tout à fait ce que j'ai ressenti, et j'avais déjà comparé ce pays à la corse (même si je n'y ai jamaismis les pieds).
Mes parents avaient vu les marches d'orangistes dans la ville où j'habitais aux infos françaises et avaient appelé relativement paniqués à la maison.
Moi j'étais en vadrouille et quand je suis rentré, un colloc qui ne parle pas un mot de français (mes parents pas un mot d'anglais...) m'a dit un truc genre "je crois que c'est tes parents qui ont appelés, faudrait que tu les rapelles, ils avaient l'air inquiets". En fait, ils en avaient plus vu eux à la télé en France que moi en étant dans la ville même...
Et je pense que la Corse c'est pareil. Il faut enlever les "terroristes", virer les parisiens qui se croient là bas comme chez eux (j'en connais !! remarques, ils ne font pas ça que là bas, et ne vous insurgez pas, je parle des vrais qui sont nés à paris et qui n'ont pas de racines alors essaie de s'en créer ailleurs) et la Corse serait un très beau pays dont on parlerait autrement.
D'ailleurs pour l'Irlande, maintenant qu'ils ont fait "la paix", on n'en entend plus parler...

Bon alller, ma sieste m'attend avant la piscine

Nathalie

Alors il s'agit de Jean-Claude et Agnès Rogliano, sa fille. Lui écrivain et elle professeur de lettres en Corse et préparant une thèse sur la thématique du conte. Livre édité par France Empire.